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Le racisme institutionnel et populaire

 

L’essor du racisme moderne est intimement lié à l’émergence progressive d’un racisme scientifique fondé sur des principes de classifications et hiérarchisation de prétendues races humaines.

 

En France, comme dans d’autres pays colonisateurs, il se traduit essentiellement par une double mutation : institutionnelle et populaire.

  • Institutionnelle, avec la compromission de la République et de ses valeurs pour justifier idéologiquement la nouvelle vague de colonisation,
  • Populaire, avec l’émergence d’un racisme qui ancrera dans l’inconscient collectif, pour des générations, l’image profondément dépréciée de l’Autre et de ses différences.Lire la suite

Autour des scientifiques, l’élite intellectuelle mobilisée

 

Le programme colonial français pose une question de fond : comment concilier conquête et domination avec des principes républicains et égalitaires ?

La réponse vient de la science des prétendues races et de sa capacité à faire passer pour évidente l’infériorité des colonisés. Elle apporte un crédit (pseudo-) scientifique à la hiérarchisation et contribue ainsi à mettre en forme l’idée d’une hiérarchie des races, avec au sommet la race blanche.

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Le racisme et les savants

 

La première évocation connue de classification raciale remonte à la fin du XVIIe siècle, lorsque François Bernier (1620-1688) publie dans le journal des savants du 24 avril 1684 un article intitulé « nouvelle division de la terre par les différentes espèces ou races d’homme qui l’habitent ».Lire la suite

Introduction

 

Le développement de la « science des races » et son succès sont directement liés aux grandes découvertes et aux colonisations qui suivirent : le sentiment de supériorité de « l’homme blanc » légitime toute la démarche coloniale.

Le mot race apparaît au XVe siècle dans la langue française. Il s’applique en particulier à l’élevage et désigne un ensemble de caractéristiques communes reliant ascendants et descendants d’une lignée.Lire la suite

La seconde colonisation

 

À partir de la moitié du XIXe siècle, les pays européens s’emparent en un temps très court, de territoires très étendus. Une entreprise que certains justifient par l’idéologie du progrès et la « mission civilisatrice » de « l’homme blanc ».

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D’une colonisation à l’autre

 

Dès la fin du XVIIIe siècle apparaissent les premiers processus émancipateurs qui vont aboutir à la fin d’un système né avec les « grandes découvertes » et organisé au cours des deux siècles précédents.

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La colonisation européenne des XVIe et XVIIe siècles

 

L’expansion de l’Europe du XVe au XXe siècle est l’un des événements qui aura le plus de conséquences dans l’histoire de l’humanité.

 

Elle va modifier en profondeur le destin de l’Europe et de l’Afrique, imposer sur la scène mondiale un continent jusqu’alors ignoré des Occidentaux, l’Amérique, et entraîner dans son sillage la destruction d’un grand nombre de sociétés. En quatre siècles, elle va répandre progressivement sur toute la surface du globe les systèmes de pensée et les modes de vie et de production occidentaux, accélérant la « mondialisation ».

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