Les ségrégations et génocides du XXe siècle

Les ségrégations et génocides du XXe siècle

 

Les grandes ségrégations et génocides du XXe siècle sont la face visible de l’iceberg des injustices racistes qui ont sévi et sévissent encore de par le monde.

 

ségrégations et génocides du 20e siècle

 

 

La fin de la traite négrière est déclarée officielle en janvier 1808. Instaurée en 1876, les lois de ségrégation raciale remplacent le système esclavagiste mais maintiennent une hiérarchie entre  la prétendue race blanche supérieure et la prétendue race noire inférieure. La majorité de ces lois d’origine resteront en vigueur jusqu’au vote du Civil Rights Act en 1964.

 

 

Autochtones d’Australie depuis au moins cinquante mille ans, les Aborigènes n’en sont devenus citoyens à part entière qu’après le référendum de 1967.

 

 

Massacre des Héréros en Namibie par les Allemands en 1904, plus de 70 000 morts.

 

 

Entre 1915 et 1918 environ un million d’Arméniens ont été victimes de massacres et déportations systématiques par le régime des Jeunes Turcs.

 

 

Tribu de Namibie – ils vivaient en ghetto, sur une colline. Après des frictions déclenchées par la présence d’un notable indigène, Abraham Morris, dans la colonie du Cap, interdite aux Hottentots, les colonisateurs blancs bombardèrent la colline où ils habitaient pendant toute une nuit. Les survivants furent capturés et complétement vaincus.

 

L’évaluation la plus circonspecte du nombre des victimes rom du génocide hitlérien est d’environ 500 000, mais les nazis estimaient avoir anéanti plus de la moitié de la population tzigane d’Europe.

 

 

C’est en 1941 que fut lancée  « la solution finale »  à l’échelle européenne. En 1944, les estimations concernant le total des victimes juives s’échelonnent entre 5 et 6 millions. Mais le nazisme ne s’attaque pas qu’aux juifs, mais également aux homosexuels, aux malades mentaux aux Noirs et aux Tziganes. Les Noirs furent persécutés (stérilisation, isolement, expériences médicales, meurtres…).

 

Après la défaite de la prétendue race aryenne, retour à la classification d’avant le nazisme. Les pays occidentaux, qui participent au procès de Nuremberg en 1945 et qui ratifient la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en 1948, tentent néanmoins de conserver leurs empires coloniaux malgré les premières décolonisations (Inde, Égypte, Liban ou Indonésie) et la pression des États-Unis et de l’URSS. Dans le même temps, et dans le contexte de la Guerre froide qui commence, les puissances occidentales cautionnent l’Apartheid en Afrique du Sud. Fondée sur un racisme virulent qui exalte la supériorité de la prétendue race blanche et la “séparation légale” des populations (Blanches, Métisses, Indiennes, Noires…), la doctrine de l’Apartheid se donne comme objectif et légitimation « le développement parallèle et séparé des races ». Elle touche aussi les pays voisins de l’Afrique du Sud comme la Namibie ou la Rhodésie.

 

 

Entre avril 1975 et janvier 1979, les khmers rouges massacrent 1, 7 à 2 millions de cambodgiens, sur une population d’environ 7, 5 millions d’habitants.

 

En quelques semaines, entre 500 000 et un million de personnes – pour une population totale de 7 millions d’habitants – sont froidement et systématiquement exterminées par les miliciens du régime.

Ces deux derniers cas illustrent clairement comment le racisme naît de l’imposition de différences arbitraires entre des groupes qui vivent ensuite ces différences sous le forme d’une extermination mutuelle, par intériorisation de déterminants exogènes.

 

 

Le Massacre de Srebrenica, également connu sous le nom de Génocide de Srebrenica désigne le massacre d’environ 8 000 hommes et jeunes hommes Bosniaques, aussi appelés Musulmans, dans la région de Srebrenica  en Bosnie-Herzégovine par des unités de l’Armée de la République serbe de Bosnie (VRS) sous le commandement du général Ratko Mladić pendant la Guerre de Bosnie-Herzégovine en juillet 1995. (source : Wikipédia)