Un patrimoine génétique commun

Un patrimoine génétique commun

 

 

 

Le patrimoine génétique des hommes actuels représente une formidable source d’information sur le passé de notre espèce.

Une grande partie des 3 milliards d’informations génétiques qui constituent chacun d’entre nous porte les traces des modes de vie et de l’histoire de nos ancêtres.

Les généticiens s’accordent aujourd’hui pour attribuer une origine unique aux humains modernes : ces chasseurs-cueilleurs sont venus d’Afrique, il y a environ 100 000 ans.

 

 

Les échanges génétiques

patimoine génétique

Le scénario le plus vraisemblable de l’histoire des hommes modernes suppose qu’un réseau d’échanges génétiques s’est maintenu en permanence entre les populations voisines, mais avec des variations historiques et géographiques, invasion, conquête, migration matrimoniale, isolement géographique et culturel, depuis notre origine.

La forme des continents, mais aussi certains événements climatiques, ont modelé ce réseau d’échanges, expliquant « l’apparentement génétique » des populations actuelles. En ce sens, les différences génétiques se sont modelées au cours de l’histoire de la conquête du monde par nos ancêtres.

De mêmes ancêtres

mêmes ancêtres

 

Nos ancêtres d’il y a 100 000 ans, communs à tous les hommes actuels, n’étaient au plus que quelques milliers.

 

Il faut donc en déduire que chacun des humains de l’époque qui a laissé des descendants était des milliards de fois l’ancêtre de chacun d’entre nous. Il était aussi, bien sûr, des milliards de fois l’ancêtre de beaucoup d’autres humains de tous les continents.

 

 

Toutes les populations, tous les humains actuels sont donc reliés par des liens généalogiques, et constituent une même famille, même s’il faut remonter à des milliers ou des dizaines de milliers d’années pour retrouver leurs ancêtres communs

 

 

Le fait que nous soyons tous parents, que toutes les populations humaines aient les mêmes ancêtres lointains, explique que les différentes populations humaines aient les mêmes variantes de gènes, aussi différentes qu’elles soient par leur aspect physique extérieur. Tous nos gènes sont des copies des gènes des premiers humains modernes. Cette origine unique, par des généalogies partagées, explique donc parfaitement les similitudes génétiques observées entre les populations de la terre entière.

 

Le ver de terre, lointain cousin

 

ver

 

Des preuves de l’origine commune de tous les êtres vivants

 

Universalité du langage de l’ADN, matériau avec lequel les gènes sont constitués, chez tous les êtres vivants.
Son code génétique démontre l’origine commune de toutes les plantes et de tous les animaux.
Les hommes savent, depuis toujours, que beaucoup d’animaux ont, comme eux, une peau, une chair, un squelette, du sang, un cœur et bien d’autres organes comparables aux leurs.
On sait aussi que les fleurs sont le sexe des plantes, et que la plupart des plantes commencent par un œuf minuscule, suivi d’un embryon bien caché au fond de la graine.
L’œuf, l’embryon, le sexe : trois caractéristiques de la plus grande partie des plantes et des animaux actuels.
» L’avant  » et  » l’arrière « , ainsi que la segmentation du corps en anneaux, segments ou vertèbres se retrouvent chez la plupart des animaux, du Ver de terre à l’Homme.

 

Le premier ver

 

La génétique nous permet de pister leur ancêtre commun : le premier ver qui, il y a peut-être un milliard d’années, s’est divisé en anneaux semblables.
Le ver de terre est donc notre cousin lointain ; très lointain puisque notre dernier ancêtre commun se perd dans la nuit des temps, avant l’ère primaire de la géologie.
Les poissons actuels, par contre, ont des vertèbres, comme nous ; ils sont donc beaucoup plus proches.
Notre dernier ancêtre poisson n’a que 400 millions d’années. Nous avons, d’ailleurs, tous eu des fentes branchiales et une longue queue, vers la troisième semaine de notre vie d’embryon.