Cendres sur les mains

Cendres sur les mains

Une pièce engagée et humaniste aux accents « beckettiens » entre absurde et poésie. Une véritable ode à la vie et à l’humanité.

Dates et horaires : du 5 sept. au 28 nov les dimanche à 17h  |  lundi à 21h  |  mardi à 19h
Lieu : Studio Hébertot
Adresse : 78 bis boulevard des Batignolles, 75017 Paris
Métro : Rome (ligne 2) / Villiers (lignes 2 et 3)

Réservation : 01 42 93 13 04  |   www.studiohebertot.com

Dans un pays dévasté par la guerre, deux Fossoyeurs exécutent inlassablement leur tâche. Jusqu’au jour où une femme, laissée pour morte, se relève. « Que faire ? » se demandent-ils. S’ensuivent, pour les deux Fossoyeurs, des situations tragi-comiques aussi absurdes que grotesques contrebalancées par la poésie et l’humanité de cette femme, la Rescapée. Une véritable ode à la vie et à l’humanité. »

Bande d’annonce :

Revue de presse :

Gilles Costaz : « Tournant le dos à la tendance dominante qui fait du spectacle de la guerre un théâtre violent et fracassant, Alexandre Tchobanoff trouve chez Laurent Gaudé une distance douloureuse et ironique dont il exploite et oppose parfaitement la double tonalité. Ses acteurs, Arnaud Carbonnier, Prisca Lona et Olivier Hamel, dépassent la vérité quotidienne pour atteindre à des zones étranges et éclatantes du jeu. Là où tant d’autres auraient opté pour des effets grossissants, Tchobanoff et son équipe atteignent, d’une manière secrète, à une délicate universalité. »

THÉÂTRE.COM | Laurent Schteiner : « […] une pépite, « Cendres sur les mains » de Laurent Gaudé, dans une remarquable mise en scène d’Alexandre Tchobanoff. Cette pièce aux accents « beckettiens » témoigne de l’absurdité de la guerre en l’opposant à une vision humaniste empreinte de poésie. Quelles meilleures armes que la beauté, la douceur et la grâce pour lutter contre la barbarie […] Certaines pièces ont cette faculté de marquer les esprits, « Cendres sur les mains », par ses ressorts d’amour et d’humanité en fait partie. »

ACTES SUD | Clara Lucas : « Le texte de Gaudé […] réussit à mettre en exergue, avec poésie et douceur, les atrocités qu’impliquent les massacres de masses, l’ambiguïté que soulève la question de la responsabilité individuelle et collective. […] Face à ce texte, l’intelligence de la mise en scène, simple et minimaliste, est de lui laisser toute la place pour exister, se déployer dans toutes ses nuances. La mise en scène est efficace, elle donne à voir, avec un minimum d’effet et d’objet, l’univers plein de Gaudé. Du presque rien, elle tire le tout. Enfin, la direction d’acteurs est excellente : ils sont nuancés, très expressifs, parviennent à être touchants tout en étant drôles.