6 FILMS D’ANIMATION SUR LE RACISME ET LA DISCRIMINATION AU QUOTIDIEN

6 FILMS D’ANIMATION SUR LE RACISME ET LA DISCRIMINATION AU QUOTIDIEN

La Fondation Lilian Thuram et la section de DNMADe Cinéma d’animation de l’Ecole Estienne ont choisi de concevoir des films d’animation sur « Les petites phrases qui blessent ».
Sous la direction de leurs enseignants Laurence Garnesson et Stéphane Soularue, ils ont réalisé six vidéos (entre 1mn30 et 2mn30) s’adressant aux étudiants et jeunes adultes.

 

Groupe 1 : Matthias, Cesar, Imane, Florian

« Hé les Yeux bridés !», « T’aimes les chinoises ? », « Ton père il a une petite bite ou pas ?
» …Tant de mots à caractère raciste, misogyne, vulgaires et stigmatisants encore très
présents dans une société se considérant comme progressiste et développée.
Ce film illustre la violence des « petites phrases qui blessent » au quotidien une jeune
femme victime de harcèlement moral lié à son apparence.
Le récit prend une forme cyclique au rythme intense exprimant la boucle infernale que
cette violence représente pour la victime, se repliant sur elle-même et s’enfermant dans le
silence.
La souffrance que le personnage subit se matérialise par un changement de perception
de son environnement au travers de formes torturées et d’impacts visuels forts.
Le cœur de notre propos est de montrer au spectateur que les mots ont un pouvoir
profondément destructeur, mais qu’ils peuvent aussi avoir la capacité de réparer.

Noms des étudiants :
• Matthias BREMEERSCH-FILIPPINI
• César MARTINEZ
• Imane SAINT-ELOY
• Florian CLIPET

Vidéo :

 


Groupe 2 : Héloïse, Adèle, Aitor, Emma

Immersion dans le racisme ordinaire
Notre film met en scène le témoignage de Miranda, d’origine à la fois malgache et
française.
Nous partons du moment précis ou un enfant se rend compte qu’il est considéré comme
différent à cause de la couleur de sa peau. Il l’apprend au travers du regard d’un autre
enfant, ou plutôt au travers de son rejet.
Le point de vue s’extirpe de la réalité pour illustrer les sentiments du personnage
principal métaphoriquement par l’intermédiaire de poissons et de couleur. Cela évoque
l’injonction à l’assimilation, qui découle de ce genre de remarques.
En effet, nous ne réalisons pas toujours que les petites remarques ne sont pas si anodines
et sans conséquence.
Noms des étudiants :
• Héloïse MARÉCHAL
• Adèle CARRIÈRE
• Aitor GARCIA
• Emma TERRAGNO

Vidéo :

 


Groupe 3 : Charles, Manon, Pauline, Timothée

Les petits regards qui blessent raconte les anecdotes de deux personnes racisées dans
leur quotidien, sous la forme d’une interview.
Cette animation souligne le spectre très large du racisme, au-delà de sa vitrine explicite
pour en aborder la couche plus implicite : les regards, les expressions et toute
l’atmosphère qui constituent le racisme ambiant qu’une personne discriminée vit au
quotidien.
Elle caricature l’offense à travers la pâte à modeler et souligne l’absurdité de cette haine.

Noms des étudiants :
• Charles DIABATE
• Manon JULIEN
• Pauline DONVAL
• Timothée CLIFFORD

Vidéo :

 


Groupe 4 : Ninon, Aya, Anais, Luna

L’habit ne fait pas le monstre
Une soirée inoubliable…
Un étudiant rejoint ses amis à la soirée d’intégration de son école. Il entre dans le bar,
bien décidé à participer aux conversations de ses camarades.
Anecdotes de collège, de couloirs ou de métro, ces jeunes font part, sous couvert
d’humour, de leurs expériences avec ces petites phrases qui paraissent inoffensives et qui
témoignent du sexisme ambiant dans notre société.
Notre film allie une esthétique à la fois réaliste et fantaisiste.

Noms des étudiants :
• Ninon BALTUS
• Aya JEMAIEL
• Anais MAUMET
• Luna RIMBAUD-MARINO

Vidéo :


Groupe 5 : Chloé, Melany, Rehab, Angélys

L’idée de ce film est née d’un constat de l’insuffisance de documentation pour prévenir
les comportements stigmatisants et discriminants.
Notre film se construit sur trois témoignages retraçant des parcours vers une remise en
question.
Une simple petite phrase s’écoule comme des gouttes d’eau, il en suffit d’une pour faire
déborder le vase.
Ce film s’adresse à tout le monde et ce sujet nous concerne tous.

Noms des étudiants :
• Chloé RIVALAIN
• Melany LECLAIRE
• Rehab MESKAR
• Angélys PATUREL-GAUFFENY

 

Vidéo :

 

 


Groupe 6 : Cerise, Axel, Lisa, Munkhkhuslen

Le body shaming à travers l’art
Ce film traite du body shaming (discrimination face à l’apparence d’une personne).
L’illustration des témoignages recueillis se fait à travers des images et références
artistiques de différentes époques et cultures. Elle permet de dénoncer les canons de
beauté imposés par la société à travers les siècles.
Les trois témoignages recueillis abordent différentes formes de body shaming afin de
sensibiliser à la douleur provoquée par le jugement discriminatoire sur l’apparence
physique.

Noms des étudiants :
• Cerise QUEINNEC
• Axel DRIDI
• Lisa MADDI
• Munkhkhuslen BAYARBAT

Vidéo :

 


 

Présentation de l’École Estienne

L’école Estienne, établissement d’enseignement supérieur, forme de jeunes créateurs dans les domaines des Métiers d’Art et du Design. Elle est le cadre d’un apprentissage exigeant de métiers et pratiques liés aux champs créatifs ; c’est aussi un lieu d’expérience et de connaissance engagé dans des événements qui portent une idée du vivre ensemble.
Par leur partenariat, la Fondation Lilian Thuram et la section de DNMADe Cinéma d’animation ont choisi de concevoir des films d’animation à visée documentaire sur le racisme et la discrimination au quotidien.
Les petites phrases qui blessent, est un ensemble de 6 films réalisés par des étudiants, pour des étudiants et de jeunes adultes.

http://www.ecole-estienne.paris